N’Zérékoré : Grève des enseignants contractuels  »pas d’ouverture sans nos arriérés »

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A quelques jours de la rentrée des classes, prévue le 04 octobre par le ministère de l’enseignement préuniversitaire et de l’alphabétisation, sur toute l’étendue du territoire nationale, les enseignants contractuels de la guinée ont décidé de sortir manifester ce 18 septembre 2023 pour réclamer ces neuf mois de salaire et de 12 mois de primes d’arriérés d’incitation devant les DPE.

A Nzérékoré, ils étaient des centaines, munis des pancartes sur lesquelles on peut lire clairement << Sans nos arriérés de neuf mois, plus les 12 mois de primes d’incitation, pas de l’ouverture des classes>>. Ils se rendaient devant la DPE de Nzérékoré.

 

Pour le coordinateur régional de N’Zérékoré, Moriba DOULAMOU, cette forte mobilisation est due à la revendication de ce qui les revient de droit avant de mettre les points sur les “i“. << Nous sommes là,  c’est tout simplement d’exiger à la représentation locale de l’État de Payer nos neuf mois de salaire et de nos 12 mois de prime d’arriérés d’incitation. C’est à la DPE qui nous gère de nous payer d’ici plus tard le 20. Si toutefois, ces conditions citées plus haut ne sont pas remplies, là nous n’allons pas passer par le dos de la cuillère. Nous allons user de toutes nos forces, de tous nos pouvoirs décrits par la loi pour empêcher toute forme de rentrer scolaire ici à Nzérékoré >>.

Poursuivant, il dira qu’il en est pas question de faire le concours pour être engagé. << Nous ne voulons plus passer le concours, parce que, ces enseignants contractuels que vous voyez derrière moi, ce sont des enseignants qui ont passés plus de 5 ans en situation de classe. La loi est très claire la déçu, 6 mois pour une période d’essai. Si toutefois le candidat n’arrive pas à porter satisfaction, vous avez le plein droit de vous en débarrasser de lui. Mais ils nous ont engagés au-delà de 5 ans, ils ne peuvent pas nous dire que nous ne sommes pas de bons produits. En ce moment, nous considérons ça des dulles entre les représentants de l’État à tous les niveaux. Nous constatons que cet État est en train de nous baratiner encore, pour nous envoyer en situation de classe dans le but de servir encore de façon bénévolat. En 2018 ils nous ont utilisé et ils nous ont jeté dans la poubelle à l’ouverture 2022, nous avons été appelés sous le drapeau. Et lorsque nous nous sommes présentés, ils nous ont présenté un contrat qui a été signé par l’autorité. Donc aujourd’hui nous avons toutes les raisons sur l’autorité. Parce que nous avons tous les documents légaux qui attestent que vraiment, ils sont redevables>> Martel-t-il.

Quand à Blaise FANGAMOU, charger à la mobilisation, la paye de leur sieur de travaille et leur engagement à la fonction publique sont non négociables. C’est pourquoi il interpelle ces enseignants contractuels à rester derrière leur chef, pour ce combat enclenché <<nous sommes là juste pour réclamer notre droit, nous avons travaillé durant neuf mois. Les neuf mois nous n’avons perçu que trois mois de salaire. Mais les primes ne sont pas payées. Donc, aujourd’hui, notre revendication se situe à deux niveaux. La première des choses est de payer nos arriérés de prime, et deuxièmement c’est de nous engager dans la fonction publique sans concours. C’est ce qui nous envoie aujourd’hui devant la Direction Préfectorale de l’Education de N’Zérékoré >>.

<<Je voudrai demander à tous mes collègues contractuelles de suivre la coordination nationale et la coordination régionale des enseignants contractuels. Aujourd’hui nous sommes là devant les autorités pour remonter ce qui ne va pas. Alors personne ne doit mettre des pieds à l’ouverture des classes tant que nos arriérés ne sont pas payer, et que nous ne sommes pas engager à la fonction publique>>.

Venu calmer les choses, le DPE par intérim de N’Zérékoré Ouo Ouo Issahi HABA, a au nom des autorités dit reconnaitre le cri de cœur de ces enseignants contractuels et leur patience, avant de les rasure de prendre ses revendications en compte. <<J’ai reçu les coordinateurs régionaux, préfectoraux au niveau de N’Zérékoré, je leurs ai demandé le motif du déplacement, ils m’ont expliqués. Je les ai entretenu et ils ont sollicités que je rencontre le publique. Ce qui est normal. Nous apprécions votre démarche, surtout la forme. Du fait qu’il y a le calme, n’y a pas eu de violence. C’est une réclamation de vos droits. Il faut reconnaitre que ce mouvement, c’est fait partout sur le territoire national. Et à l’heure qu’il fait, les inspecteurs régionaux, les directeurs préfectoraux sont en rencontre une partie à Kindia,  l’autre à Kankan. Ces autorités me chargent de vous dire que c’est votre droit et le gouvernement a pris acte. Il s’est engagé, parce que vous avez travaillé, tout le monde le reconnait. On va vous payer vos aérés avant l’ouverture des classes. Nous invitons tout le monde a resté serein parce que si vous n’avez pas travaillé, on allait vous dire ah collez nous la paix. Ce n’est pas une promesse fallacieuse. L’engagement est pris pour qu’on vous donne votre droit. Donc, je voudrais inviter tout le monde au calme et au retenu. D’ailleurs, il n’y a pas eu de violence, Dieu merci et c’est comme ça les intellectuels doivent faire, parce que nous sommes des intellectuels surtout des éducateurs.>> conclut-il.

Il faut rappeler que cette revendication intervient pendant que les préparatifs pour la rentrée scolaire 2023-2024 se préparent par plusieurs parents, encadreurs et responsables des écoles.

Et si rient n’est fait, cette manifestation risque de reprendre dans les prochains jours.

Thierno Amadou DIALLO pour lereveil224.info

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