Les incendies de végétations, un fléau récurrent au Brésil, ont atteint des proportions alarmantes en 2024. Selon un rapport de la plateforme de surveillance MapBiomas publié ce mercredi 22 janvier, la superficie brûlée dans le pays a connu une augmentation spectaculaire de 79 % par rapport aux années précédentes. Plus de 30 millions d’hectares, soit une surface supérieure à la taille de l’Italie, ont été ravagés par les flammes.
Ce bilan catastrophique illustre une recrudescence des feux, souvent alimentés par des pratiques humaines telles que le défrichement pour l’agriculture ou l’exploitation forestière, combinées aux effets aggravants du changement climatique. L’Amazonie, poumon vert de la planète, ainsi que d’autres régions forestières essentielles pour la biodiversité, figurent parmi les zones les plus touchées.
Les conséquences de cette destruction massive sont désastreuses, tant pour l’environnement que pour les populations locales. La déforestation amplifie la crise climatique en libérant d’énormes quantités de dioxyde de carbone, tout en mettant en péril des écosystèmes uniques et de nombreuses espèces animales.
Face à cette urgence écologique, la mobilisation internationale et des mesures concrètes s’imposent pour freiner cette spirale destructrice. Le Brésil, à lui seul, détient une part significative de la solution, mais une coopération mondiale est indispensable pour préserver les forêts et limiter les dégâts déjà infligés à notre planète.
Mamadouba CAMARA
