Mali-Italie : La chanteuse malienne Rokia TRAORE interpellée en Italie par un mandat d’arrêt européen
La chanteuse était programmée pour un concert à l’intérieur du parc archéologique du Colisée, intitulé « Vénus en musique ». Mais malheureusement Rokia Traoré n’a même pas franchi les portes du temple romain puisqu’elle a été arrêtée dès son arrivée en Italie. Lors de son contrôle à la frontière, les carabiniers italiens ont rapidement décelé que la chanteuse malienne était sous le coup d’un mandat d’arrêt européen.
Le cas remonte à 2019 et oppose la chanteuse à son ex-compagnon, le belge Jan GOOSENS, homme de théâtre et ex-directeur du festival de Marseille. Au centre de leur conflit figure la garde de leur fille, mineure, qui réside avec sa mère au Mali et qui vaut à Rokia TRAORE d’être poursuivie par la justice belge, sous le chef d’ « enlèvement, séquestration et prise d’otage ».
En 2019, la justice belge a confié la garde de leur jeune fille au père en Belgique avec droit de visite. Par la suite, la justice malienne a accordé au contraire la garde exclusive de la jeune fille à sa mère au Mali. En octobre 2019, un mandat d’arrêt international est donc émis contre l’artiste franco-malienne, ce qui lui vaut d’être interpellée et brièvement incarcérée en France à Fleury-Mérogis, avant qu’elle ne reparte dans des conditions rocambolesques à Bamako où se trouve sa fille.
Il faut rappeler que depuis ce cas où le tribunal belge jouait en faveur du père (Ex compagnon de la chanteuse) que Rokia TRAORE a littéralement diminué ses voyages en Europe, pour jouer en Afrique. Mais ce présent voyage pour l’Italie a fait renaître le dossier et l’artiste Rokia a été interpellé pour n’avoir pas respecté le rendu du tribunal belge.
Mamadouba CAMARA