Ce jeudi, 01 février 2024 les femmes de Kaloum ont brisé le silence en sortant massivement dans les rues, pour bloquer les circulations. Les activités du centre-ville de la capitale ont été endommagées par cet acte. Des échanges de gaz lacrymogènes contre les pierres ont été à la une ce jeudi.
D’après les informations, les femmes sinistrés de l’explosion d’hydrocarbures n’ont pas vu la promesse qui les a été faite concernant la construction de leurs maisons détruites lors de l’incendie, à cela s’ajoute les dons qui ont été orientés ailleurs.
Selon la Gouverneure de la ville de Conakry : « Le recensement des sinistrés a été fait par quatre entités, ces entités ont travaillé sur une liste avec l’Agence nationale de Gestion des Urgences et Catastrophes Humanitaires (ANGUCH). « Mon implication uniquement dans ça, c’est de veiller. Je ne suis pas celle qui fournit la liste, je ne suis pas celle qui a recensé… Le nombre défini par jour, on envoyait ces denrées là et on appelait les gens, mon rôle se limitait à la supervision seulement. A ce jour, on a dépassé 2000 sinistrés. Aujourd’hui, parmi ceux qui manifestent, il y en a qui parlent aussi de maison. Maintenant si c’est pour l’affaire de riz, je ne suis qu’un témoin de l’Etat pour transmettre leurs inquiétudes aux autorités. Ce que je voudrais, c’est d’ailleurs ce que j’ai toujours fait, à chaque fois que des populations se déplacent pour me rencontrer, je les reçois et les écoute attentivement« , a dit la Gouverneure de la ville de Conakry.
À noter que l’ANGUCH serait en concertation avec le gouvernement. Une communication sera faite à cet effet, selon le directeur général de cette structure lui-même.
Nous y reviendrons…
Mamadouba CAMARA correspondant à Conakry
