Le jeûne de six jours suivant le Ramadan, bien que non obligatoire, revêt une grande importance dans la tradition musulmane. Cette pratique se déroule durant le mois de Chawwal, le dixième mois du calendrier hégirien, et offre des bénédictions particulières à ceux qui l’accomplissent.
Elhadj Mamadou Saliou CAMARA, premier imam de la mosquée Fayçal de Conakry, met en avant la valeur de cette recommandation prophétique. Selon lui, bien que ce jeûne ne soit pas une obligation, il demeure une pratique vivement encouragée. « Si un croyant réussit à accomplir ce jeûne, c’est comme s’il avait jeûné toute son existence sur cette terre », explique-t-il.
Le croyant a la liberté d’accomplir ce jeûne en consécutif ou en alternance durant tout le mois de Chawwal. Certains choisissent de l’observer immédiatement après la fin du Ramadan, tandis que d’autres le répartissent sur les lundis et jeudis, suivant ainsi l’exemple du Prophète Mohammed (SWS). Cette dernière méthode permet de doubler les récompenses spirituelles, car elle inclut à la fois les bienfaits du jeûne de Chawwal et ceux des jours bénéfiques du lundi et du jeudi.
Adopter cette pratique est une opportunité spirituelle exceptionnelle. Elle prolonge les bienfaits du Ramadan et constitue un moyen d’attirer davantage de miséricorde divine. Pour les croyants en quête de proximité avec Allah, le jeûne de Chawwal est une occasion précieuse de renforcer leur foi et d’inscrire leur engagement spirituel dans la durée.
Mamadouba CAMARA
