Lors de l’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Républicaines (UFR), ce samedi 4 janvier 2025, Sidya TOURÉ a vivement critiqué la gestion de la transition par le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD). Le leader de l’UFR a déploré le non-respect des engagements concernant le retour à l’ordre constitutionnel, dénonçant une démarche qui, selon lui, ne rassure ni les citoyens ni les acteurs politiques.
Sidya TOURÉ a rappelé que la transition devait initialement prendre fin le 31 décembre 2024. Pourtant, cet objectif n’a pas été atteint, et les perspectives pour 2025 demeurent floues. “Les propositions qui sont faites pour 2025 ne sont pas rassurantes”, a-t-il regretté, mettant en cause l’absence de mesures concrètes pour garantir une sortie de crise réussie.
Dans son discours de nouvel an, le général Mamadi DOUMBOUYA avait assuré que l’année 2025 serait décisive, marquant la fin de la transition. Cependant, Sidya TOURÉ s’est montré sceptique quant à ces promesses, affirmant que les bases nécessaires pour organiser des élections crédibles ne sont toujours pas en place. “Même le ba-ba de l’organisation d’une élection n’existe pas pour le moment”, a-t-il déclaré.
Le leader de l’UFR a également dénoncé l’absence de clarté sur les mécanismes électoraux. “On ne sait même pas qui va organiser les élections. Comment les élections vont-elles être organisées ? Après avoir remplacé tous les chefs de quartiers, on ne voit pas très bien où cela peut nous mener”, a-t-il ajouté, exprimant ses inquiétudes sur la crédibilité du processus.
Pour Sidya TOURÉ, cette situation aggrave la crise de confiance entre les citoyens et les autorités de la transition. Il a insisté sur la nécessité d’un recensement fiable, d’une transparence irréprochable et d’engagements clairs pour assurer une transition réussie, des éléments qui, selon lui, font aujourd’hui cruellement défaut.
Mamadouba CAMARA.
