Une Nouvelle Ère pour l’Éducation Supérieure en Guinée : 875 Enseignants Intégrés dans la Fonction Publique

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Le mardi 12 novembre 2024 marque un tournant important pour l’enseignement supérieur en Guinée. En effet, François BOUROUNO, ministre du Travail et de la Fonction Publique, a signé un arrêté pour l’engagement de 875 nouveaux enseignants affectés au Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRSI). Ce renforcement des effectifs répond aux exigences d’amélioration des conditions de travail dans les universités et instituts supérieurs du pays.

Cette nouvelle promotion d’enseignants se divise en deux groupes distincts. Le premier groupe, comprenant 825 enseignants titulaires de diplômes d’études supérieures, a été recruté conformément au protocole d’accord signé le 20 juillet 2023 entre le gouvernement guinéen et le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (SNASURS). Le second groupe, composé de 50 enseignants, a également satisfait aux critères spécifiques établis, portant ainsi le total à 875 enseignants.

Ces enseignants sont intégrés dans les effectifs de la Fonction Publique, selon le cadre de l’Éducation Nationale et différents autres corps, et seront mis à disposition du MESRSI pour l’année académique 2024-2025. Cependant, cette première année sera pour eux une période probatoire obligatoire, conformément à l’article 127 de la Loi L/2019/0027/AN du 09 juin 2019, portant statut général des agents de l’État.

La titularisation de ces enseignants stagiaires, si elle est méritée, sera officialisée par arrêté ministériel, comme le prévoient les articles 134, 140, 141 et 142 de la même loi. Les charges financières liées à ces nouvelles affectations seront intégrées dans le budget 2024 du MESRSI, garantissant ainsi la prise en charge de ces nouveaux acteurs du savoir.

Cette mesure s’inscrit dans la réponse gouvernementale aux revendications du SNASURS, qui avait précédemment émis un préavis de grève, avant de le suspendre pour permettre le dialogue. La mise en œuvre de ces engagements marque un pas de plus vers l’amélioration des conditions d’enseignement et de recherche en Guinée, avec l’espoir que cette nouvelle dynamique apporte des bénéfices concrets pour les étudiants et l’ensemble du système éducatif.

Mamadouba CAMARA

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