À Kenya, la rupture d’un barrage hydroélectrique a fait plus de 40 morts et plusieurs de dégâts matériels. Cette catastrophe naturelle est due aux pluies diluviennes causant ainsi la fermeture des écoles dans le pays.
La gouverneure locale, Susan Kihika a déclaré sur France 24 : « 42 morts, c’est un bilan provisoire. Il y en a d’autres prisonniers de la boue que nous nous efforçons de retrouver », a-t-elle dit.
La montée des eaux a submergé les routes et des quartiers entiers, provoquant le déplacement de plus de « 130 000 personnes », dont la majorité vers la capitale Nairobi, selon des chiffres officiels diffusés.
Sur le plan scolaire, l’incident malheureux a poussé le ministère de l’Éducation de repousser lundi, la rentrée à une semaine à cause des « fortes pluies en cours ».
Les jours antérieurs, les autorités du pays avaient appelé la population à se préparer à de nouvelles pluies encore plus fortes. Elles avaient annoncé le premier bilan de 76 victimes ayant perdu la vie dans les inondations depuis mars.
Selon la Gouverneur, cette catastrophe fait passer le bilan total de la saison humide dans le pays (mars-mai) à 120 morts.
A signaler que cette situation menace aussi plusieurs pays de l’Afrique de l’Est depuis plusieurs semaines, des pluies saisonnières, plus fortes que d’habitude, en raison du phénomène climatique.
Mamadouba CAMARA
