La crise du carburant qui secoue la Guinée suite à l’incendie du principal dépôt d’hydrocarbures de Kaloum, devient de plus en plus inquiétante pour le secteur de l’éducation en Guinée.
La suspension des cours dans les établissements scolaires, techniques et universitaires jusqu’au 15 janvier prochain suscite beaucoup d’inquiétude dans la capitale forestière.
Boubacar BAH un candidat au brevet d’études du premier cycle au collège Telepoulou, déplore cette conduite non favorable pour les candidats : << Il nous avait donné des congés anticipés. Après, nous avons repris le chemin de l’école. Mais, voilà que les professeurs ne viennent pas. Ça n’étudiait pas et maintenant il suspende encore les cours. Ce n’est pas avantagé pour nous. C’est pourquoi nous demandons au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour que nous puissions reprendre le chemin de l’école à la date du 15 janvier>>.
Pour Oumar BARRY candidat au baccalauréat unique au lycée Général Lansana CONTÉ dit : Pour Oumar BARRY candidat au baccalauréat unique au lycée Général Lansana CONTÉ dit : <<Si rien n’est fait pour une reprise immédiate, le taux d’échec risque d’être plus élevé. L’année dernière ça bien étudié, mais le taux d’échec était considérable. Et si nous cette année, depuis que les cours ont commencés, nous n’étudions presque pas, c’est vraiment dommage. Et nous savons combien de fois les examens sont difficiles. Donc, s’ils ne font rien pour nous aider, nous risquons d’avoir un taux d’échec plus élevé>> conclura Oumar BARRY
Quant à Maître Mamadi SANOH parents des élèves : <<J’interpelle l’État pour investir beaucoup dans le secteur de l’éducation afin que les enfants puissent être bien formés et mentalement prêts pour les examens nationaux. C’est vraiment difficile le moment que nous traversons dans notre pays. Nous reconnaissons l’effort que l’État est entrain de fournir depuis l’incendie du dépôt de carburant. Comme s’est lui qui est fort, il n’a qu’à penser à nous aussi qui avons nos enfants dans les écoles privées. Nous payons très cher l’année, ils n’ont qu’à investir dans le secteur pour une meilleure formation>> se lamente Mamadi SANOH
Contrairement aux candidats, Mohamed Damaro CAMARA étudiant à l’université de N’Zérékoré s’exprime << Je penses que c’est une bonne solution pour aider les parents qui ont leurs enfants qui se déplacent de loin. La conjoncture actuelle ne permette pas aux gens de se déplacer facilement. Les moins du déplacement coûte très cher. Nous qui vivons ici sans nos parents, si on nous disait de rallier l’école, ça allait joué économiquement sur nous>>.
À signaler que, la reprise des cours est prévue pour le 15 janvier 2024, pour tous le système éducatif.
Thierno Amadou DIALLO, correspond à N’Zérékoré