Plusieurs semaines après l’incendie du grand dépôt de carburant, l’obtention du carburant dans les stations de services du pays, notamment celles du grand Conakry devient du jour au lendemain un véritable problème pour la plupart des engins roulants.
Malgré les efforts du gouvernement pour assurer une desserte minimale en cette période de crise, les citoyens se heurtent à des difficultés majeures, signalant des pratiques de corruption dans certaines stations de services.
La corruption est vraiment constatée par les motards dans les stations de services à essence. Le gouvernement a dit : <<5 litres d’essence pour chaque moto et 25 litres pour les véhicules. Pas plus ! Ensuite pas d’essence dans les bidons>>.
Mais cette lois vire au non respect par les gérants et pompistes de stations de services qui priorisent les bidons car ces derniers payent 25.000fg par litre. Ils disent aux motards de payer 20.000fg par litre, celui qui refuse risque de ne pas gagner le carburant.
En attendant la réplique du Gouvernement face à cette corruption dans les stations de services, la population s’interroge sur la durée de cette crise et attend des actions concrètes pour résoudre ce problème.
Mamadouba CAMARA correspondant à Conakry