Une scène de panique a éclaté ce mardi à l’école privée Sainte-Marie de Nongo, dans la haute banlieue de Conakry, lorsqu’un élève de 12e année a ouvert le feu sur deux de ses camarades avec un pistolet artisanal.
L’incident, qui s’est produit en pleine journée, a semé la terreur parmi les élèves et le personnel éducatif. Selon des témoins, le tireur, dont l’identité n’a pas été révélée, aurait manipulé l’arme sans savoir qu’elle était chargée. Il aurait tiré vers le sol, mais la balle a ricoché, blessant un élève à l’abdomen et un autre au bras.
Les secours sont rapidement intervenus pour prendre en charge les victimes. L’élève touché à l’abdomen a été transporté en urgence à l’hôpital et se trouverait dans un état critique, selon des sources médicales.
La police du commissariat de Nongo, alertée par l’établissement, a interpellé le jeune tireur et l’a conduit au poste, calmant ainsi la tension qui régnait dans l’école après la fusillade.
Ce drame soulève de nombreuses questions sur la circulation des armes artisanales et leur accessibilité aux jeunes. Dans un pays où ce type d’incident reste rare, cette affaire relance le débat sur la nécessité de renforcer les mesures de sécurité pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.
Mamadouba CAMARA
