Burkina Faso : Une nouvelle ère politique s’amorce
Le Burkina Faso dans toutes ces réformes politiques, débute une nouvelle étape majeure conformément aux résolutions des assises nationales du 25 mai 2024. Ces décisions ont considérablement accordé un mandat de cinq ans au chef de l’État, le capitaine Ibrahim TRAORÉ, sans aucune nécessité de renouveler le serment présidentiel.
D’après les infos, cette prorogation de la transition politique pourrait potentiellement remodeler le paysage politique burkinabè. En particulier, l’Assemblée législative de transition (ALT) qui serait en phase de réorganisation.
Lors de son intervention sur le plateau du journal télévisé national le 1er juillet 2024, Me Rodrigue BAYALA, Ministre des relations avec les institutions, a souligné que les modifications apportées à la Charte de la transition, entrées en vigueur le 25 mai 2024, pourraient influencer cette recomposition de l’ALT.
Pour l’heure, l’Assemblée législative de transition compte 71 députés, représentant divers secteurs de la société burkinabè, dont 20 désignés par le chef de l’État, 16 par les forces de défense et de sécurité, 12 par des organisations de la société civile, 13 représentants des régions du pays, et 10 des partis politiques. Cependant, l’article 14 de la charte modifiée a aboli les quotas attribués aux anciennes composantes politiques comme l’ex-majorité et l’ex-opposition, optant désormais pour une représentation plus globale des partis et formations politiques avec 12 places disponibles.
Les discussions lors des assises ont également recommandé l’augmentation du nombre de sièges à l’ALT pour inclure davantage de perspectives et de voix représentatives. De même, une adaptation des ministères du gouvernement a été préconisée pour accroître l’efficacité administrative face aux défis actuels et priorités nationales.
Pour les développements futurs au Burkina Faso, les regards sont de part et d’autre tournés vers la dynamique politique.
Mamadouba CAMARA