En Guinée, la crise d’électricité devient du jour au lendemain un phénomène important pour la population guinéenne, notamment celle de Conakry. Pour éclairer la population sur les actions entreprises pour remédier à cette situation, le Premier Ministre a tenu un point de presse ce mercredi, 13 mars 2024, au porte-parole du gouvernement.
BAH Oury a abordé l’alternative d’un bateau pour la production d’électricité, mais a souligné son coût élevé. Il explique : « L’idée d’avoir un bateau avec les centrales qui étaient privilégiées, mais entre nous ce projet est relativement coûteux parce que cela nous obligerait en même temps de ravitailler ce bateau. Je crois savoir, il faut louer le bateau, l’approvisionner en carburant, pour la production de l’électricité. Il y a d’autres alternatives qui sont en train d’être explorées. Lorsque les procédures techniques, réglementaires seront terminées, il va de soi ça nous permettra de communiquer à tous les résultats de ce que nous obtiendrons comme moyens d’assurer une production d’environ 150 mégawats pour satisfaire la demande surtout du grand Conakry ».
Le ministère de l’énergie, l’EDG et d’autres acteurs travaillent actuellement pour obtenir des résultats favorables dans les plus brefs délais. BAH Oury insiste sur la nécessité de sortir de cette impasse, soulignant que la Guinée dispose des ressources nécessaires.
Il ajoute : « Il y aura des arbitrages, des discussions et les acteurs principaux que sont le ministères de l’Énergie, l’EDG et les cadres qui sont autour y compris les autres responsables des autres départements ministériels notamment les conseillers de la Primature et de la Présidence vont travailler d’arrache-pied pour très rapidement nous donner un résultat fiable qui doit conforter notre volonté de satisfaire les besoins de la population surtout dans cette période de sécheresse et de ramadan. Deuxièmement, tenir en compte la nécessité d’utilisera avec intelligence et parcimonie, les ressources dont nous disposerons pour ne pas entrer dans un cycle où nous dépensons beaucoup qui empêchera des investissements futurs pour nous sortir de cette période relativement mitigée. Les deux contraintes doivent être prises en compte. Il ne faut pas pour aujourd’hui satisfaire tout et sacrifier l’avenir. Nous devons sortir de cycle infernal où malgré toutes nos potentialités la Guinée a des problèmes de déserte en électricité ».
En attendant les dispositions qui entreront en jeux que le Gouvernement mettra en place pour pallier à ce fléau, la population guinéenne attend avec impatience des mesures concrètes.
Mamadouba CAMARA pour lereveil224.info