Le pont de Tanènè situé non loin du marché, regorge un maximum d’embouteillages dû aux travaux qui se passent sur le pont.
Certains de la localité disent que le travail a fait plus de 4 mois sans finir. En réalité il ne s’agit qu’un petit travail de soudure sur quelques barres de fer sur le pont. Donc un tel travail ne devrait pas prendre plus de 4 mois si toute fois les travailleurs étaient sérieux sur l’activité.
Interrogé Mamadouba CAMARA, un des passagers dit : <<Je suis quitté à Conakry (Sangoyah) à 8h pour me rendre à Tanènè. On est à 11h 20min jusqu’à présent je ne suis pas rentré à destination. Non seulement l’état de la route de Dubréka jusqu’ici n’est pas bon mais aussi on vient d’être confronté par ce problème lié au pont.>>
<<Au fait ce problème d’embouteillages auquel nous venons d’être confrontés est situé à beaucoup de niveaux : d’abord le pont est très petit pour laisser passer deux véhicules au même moment ; comme indique la plaque. Mais aussi les travailleurs sont trop lent sur le travail, ce qui fait que l’embouteillage devient à chaque instant une catastrophe. Nous sommes trop méchants entre guinéens car un travail de soudure ne devrait pas prendre un max de temps pour faire souffrir de telle sorte la population, surtout où Tanènè est un carrefour qui sépare beaucoup de préfectures (Boké, Kamsar, Fria,…). Du jour au lendemain les gens ne font que voyager.>> conclura t-il (Mamadouba CAMARA).
Les motards se sont eux aussi fait un petit business à côté pour prendre les passagers et leurs faire traverser au pont jusqu’au carrefour Tanènè, dont le coût d’une seule personne est de 5.000fg.
Un appel est fait au gouvernement d’intervenir très rapidement pour aider la population qui du jour au lendemain ne fait que voyager et le passage est obligatoire sur ce pont.
Mamadouba CAMARA pour lereveil224.info