Présidentielle 2025 : Mamadi Doumbouya détaille sa vision pour une “Nouvelle-Guinée”

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Dans le cadre de la campagne pour l’élection présidentielle du 28 décembre 2025, le candidat indépendant Mamadi Doumbouya, soutenu par la mouvance Génération pour la Modernité et le Développement (GMD), a pris la parole ce mardi 2 décembre 2025 devant ses partisans. En six minutes d’un discours concis mais structuré, il a présenté son bilan des quatre dernières années ainsi que les grandes lignes de son projet de société.

Dès l’entame, le candidat a souligné que sa démarche politique repose sur « l’amour de notre patrie et la volonté de bâtir ensemble ». Selon lui, la stabilité et le vivre-ensemble demeurent « l’une des priorités de ma gouvernance ».

Le bilan présenté met en avant les infrastructures et les services publics. Mamadi Doumbouya a cité la construction de plus de 1 000 km de routes bitumées, le pont de Tanènè sur le fleuve Soumba, et l’échangeur de Kagbelen. Dans le secteur social, il a rappelé la réalisation d’hôpitaux et d’écoles, notamment l’école Barry Diawadou de Dixinn, et a insisté sur la prise en charge médicale à 80 % pour les fonctionnaires et retraités.

Le candidat a également évoqué la lutte contre la corruption et la restauration de l’autorité de l’État, affirmant avec fermeté : « Ma main ne tremblera pas face à la corruption. » Il a présenté le projet Simandou 2040 comme un levier stratégique pour la souveraineté économique, rappelant le lancement symbolique du premier train à Morebaya le 11 novembre dernier.

Sur le plan économique, Mamadi Doumbouya a mis l’accent sur l’agriculture, l’industrie et la relance d’entreprises comme Nimba Mining Company et la Banque Nationale d’Investissement, tout en soulignant les progrès dans l’accès à l’eau potable et à l’électricité, citant la ville de Tougué.

En conclusion, il a lancé un appel à l’unité nationale et à la mobilisation autour de la GMD pour « bâtir ensemble notre nation », invitant chaque citoyen à participer activement à l’édification de cette “Nouvelle-Guinée”.

Mamadouba CAMARA

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