La scène politique guinéenne continue de s’élargir. Ce mercredi 15 octobre 2025, cinquante et une (51) nouvelles formations politiques ont officiellement reçu leurs certificats d’aptitude à l’exercice régulier de leurs activités, lors d’un atelier organisé à Conakry par la Direction générale des affaires politiques du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD).
Cette cérémonie marque une étape supplémentaire dans le processus de structuration et de normalisation de la vie politique nationale. Ces nouveaux partis viennent s’ajouter aux soixante-quatorze (74) premiers certifiés en mars dernier, portant ainsi à 125 le nombre total de formations politiques légalement reconnues en République de Guinée.
Selon les autorités du MATD, cette démarche s’inscrit dans la volonté du gouvernement de garantir un cadre démocratique inclusif, transparent et conforme à la législation en vigueur. L’objectif est d’assurer que chaque parti politique, qu’il soit ancien ou nouvellement créé, respecte les exigences légales en matière de fonctionnement, de représentativité et de transparence.
Parmi les formations déjà reconnues figurent plusieurs poids lourds de la politique guinéenne, dont l’Union des Forces Républicaines (UFR) de Sidya Touré, le Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES) du Dr Ousmane Kaba, l’Union des Forces Démocratiques (UFD) de Mamadou Baadiko Bah et le Parti de l’Unité et du Progrès (PUP) de Fodé Bangoura.
Avec cette nouvelle vague d’accréditations, la Guinée confirme sa dynamique de pluralisme politique. Toutefois, cette prolifération de partis relance également le débat sur la nécessité de renforcer la cohérence idéologique et la représentativité effective des formations politiques, afin de consolider la démocratie et d’éviter l’émiettement du paysage politique national.
Un signe fort de vitalité démocratique, mais aussi un appel à la responsabilité collective.
Mamadouba CAMARA