La ville de N’Zérékoré a été une nouvelle fois secouée par un drame ce jeudi soir. Aux environs de 21 heures, des individus armés ont ouvert le feu sur un enseignant, Monsieur Souleymane Diallo, dans le quartier Bôma. La victime a succombé à ses blessures sur place, plongeant sa famille, ses collègues et l’ensemble de la communauté éducative dans la consternation.
Selon les premières informations recueillies auprès des riverains, les assaillants, non identifiés pour l’instant, auraient pris la fuite immédiatement après avoir commis leur forfait. Le mobile exact de ce meurtre n’est pas encore connu, mais l’acte ravive les inquiétudes liées à l’insécurité grandissante dans la capitale forestière.
Les autorités locales et les services de sécurité ont été alertés, et une enquête serait en cours afin de retrouver les auteurs de ce crime odieux. Plusieurs habitants du quartier Bôma, sous le choc, ont exprimé leur colère et leur sentiment d’abandon face à la recrudescence des attaques nocturnes.
Cet assassinat soulève une fois de plus la question de la protection des citoyens, notamment des enseignants, piliers essentiels du développement du pays. La disparition tragique de Monsieur Souleymane Diallo laisse derrière lui une famille éplorée et des élèves privés de leur guide.
Ironie du sort, ce drame est survenu le même jour où la Guinée célébrait le 67e anniversaire de son indépendance, une date symbolique qui devrait incarner la liberté, la dignité et la sécurité pour chaque citoyen. Mais la réalité de N’Zérékoré rappelle cruellement que le combat pour une véritable indépendance passe aussi par la garantie du droit à la vie et à la sécurité pour tous.
Mamadouba CAMARA
