N’ZÉRÉKORÉ : Tenue de la toute première session du Conseil scientifique de l’IRVAG

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Réunis dans la salle de réunion de l’IRVAG, plusieurs cadres de l’Institut de Recherche et de Vulgarisation de l’Aulacodiculture en Guinée ont tenu en visioconférence leur toute première session du Conseil scientifique le lundi 14 juillet 2025.

Pour les organisateurs, cette première activité vise à viabiliser cette institution à travers la vulgarisation, donc le transfert de technologie au niveau des populations, afin de booster leur économie.

Prenant la parole, Monsieur Sékou Diabaté, secrétaire scientifique de l’Institut de Recherche et de Vulgarisation de l’Aulacodiculture en Guinée, précise :

Pour Monsieur Diabaté, cette mobilisation a permis de produire une douzaine de projets qui ont été soumis à l’approbation du Conseil et qui ont été débattus et analysés. « La session avait pour ordre du jour la présentation des objectifs de la session, dont ceux du Conseil, qui ont été déclinés. Il y avait également la présentation des projets de recherche que nous avons élaborés par l’entremise des équipes de recherche mises en place. Ensuite, le troisième point concernait les divers. Sur le plan scientifique, nous avons mobilisé tout le personnel de l’institution en l’organisant en équipes de recherche. Cette mobilisation a pu produire une douzaine de projets que nous avons soumis à l’approbation du Conseil. Ces projets ont été débattus, analysés et validés dans leur ensemble. Ils se sont avérés particulièrement pertinents dans le cadre de l’amélioration de l’activité de recherche en aulacodiculture », dira-t-il.

Le secrétaire scientifique de l’Institut de Recherche et de Vulgarisation de l’Aulacodiculture en Guinée n’a pas manqué de remercier la direction générale de l’institution. « Nous pouvons remercier la direction générale de l’institution pour l’accompagnement de ces projets. Beaucoup d’efforts ont été faits par M. le Directeur général, qui a essayé de mettre à disposition un fonds pour conduire la recherche scientifique au sein de l’institution. Bien que la subvention soit dérisoire, le Directeur a jugé important de mettre l’accent sur la recherche scientifique, en nous accordant un fonds, tant soit peu, pour nous permettre de démarrer avec ces projets. C’est pourquoi un fonds est déjà mis à notre disposition. Et présentement, au moment où je vous parle, nous avons procédé à l’analyse des protocoles issus de ces projets, dont quatre sont en cours de financement grâce au fonds accordé par la direction générale. »

Pour conclure, Monsieur Diabaté a lancé un appel à tout le personnel de l’Institut afin d’œuvrer davantage pour le rayonnement de l’institution. « Un appel est lancé à tout le personnel de l’Institut de Recherche et de Vulgarisation de l’Aulacodiculture pour œuvrer davantage au rayonnement de notre institution sur le plan de la production de la recherche scientifique. Nous ne ménagerons aucun effort pour mobiliser et organiser le personnel afin de produire des projets pertinents qui puissent contribuer au développement du secteur de l’aulacodiculture en Guinée. »

Quant au Dr Gnagna Banamou, ex-directeur de l’Institut de Recherche et d’Innovation de l’Aulacodiculture en Guinée, il apprécie le fait de se retrouver annuellement pour fournir des projets pertinents. « Vous savez qu’il y a beaucoup de chercheurs à l’IRVAG, dans les antennes et à Moata. Annuellement ou périodiquement, nous nous retrouvons autour des projets scientifiques. On en discute pour sortir des thèmes très pertinents et pouvoir les exécuter de façon efficace. Les trois stations ont présenté une douzaine de projets, allant de l’alimentation jusqu’aux maladies, en passant par la vulgarisation. »

Pour lui, l’introduction de la nouvelle filière appelée polyculture vient à point nommé en Guinée. « En Guinée, il y a plusieurs espèces qu’on élève. Mais malgré tout, nous restons dans le besoin. C’est pourquoi l’État a pensé à introduire une nouvelle filière appelée polyculture. Et je vous dis que c’est un animal très prisé. Surtout dans la savane guinéenne, qui est considérée comme le biotope naturel de cet animal. La Guinée, en développant cette filière, peut réellement tirer une source de développement social et économique. »

Une grande réjouissance pour le Dr Mohamed Diabaté, directeur général de l’IRVAG, quant à la tenue de cette session. « L’institut que j’ai la charge de diriger résulte de la fusion de trois entités : le Centre de Recherche et de Vulgarisation de l’Aulacodiculture de Tanènè (CERVAK), le Centre de Recherche et de Vulgarisation de l’Aulacodiculture de Kankan (IRVAG) et l’Institut de Recherche et de Vulgarisation de l’Aulacodiculture de Guinée (IRVAG). Je me réjouis de la tenue de la toute première session du Conseil de l’institution. »

Plus loin, il rappelle qu’on peut associer l’aulacodiculture à d’autres espèces animales pour aboutir à un résultat probant. « Ce Conseil est tenu en fonction de la vision de l’institution, c’est-à-dire des axes de recherche. Nous avons des axes de recherche sur la production animale, sur la production fourragère, sur la vulgarisation et sur d’autres aspects de l’aulacodiculture. Par exemple, on peut associer l’aulacodiculture à d’autres spéculations animales : aulacodiculture-pisciculture, aulacodiculture-pédiculture, aulacodiculture-aviculture, etc. Les chefs de département soumettent à l’approbation du Conseil des projets et programmes de recherche sur lesquels une commission travaille avec une vision claire pour trouver les voies et moyens d’aboutir à des résultats probants, c’est-à-dire des solutions réalisables également », rappelle-t-il.

Cette réunion, qui a connu la présence de plusieurs cadres venus de la Guinée et d’ailleurs, a été marquée par des échanges et des propositions de solutions innovantes et concrètes.

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