Dans le souci de respecter la date butoir du 21 septembre 2025, fixée pour les prochaines élections, le Président de la République vient de franchir une étape décisive. Il a procédé à la nomination des directeurs régionaux et préfectoraux des élections à travers le pays. Une démarche qui vise à renforcer la préparation logistique et organisationnelle de ce rendez-vous électoral crucial pour l’avenir de la démocratie nationale.
Ces nouvelles nominations traduisent la volonté des autorités de mettre en place une équipe diversifiée, composée d’administrateurs civils, de sociologues, de juristes, de gestionnaires et de spécialistes issus de plusieurs domaines. Leur mission sera de veiller à la transparence et à la régularité du processus électoral dans leurs circonscriptions respectives.
Des profils variés pour une mission commune
De Boké à N’Zérékoré, en passant par Kindia, Mamou, Labé, Faranah et Kankan, les régions administratives disposent désormais de leurs directeurs, chacun avec un parcours professionnel spécifique. On retrouve des juristes comme Mme Farama Mara à Boké, des administrateurs civils tels qu’Ernest Dramou à Boffa, des gestionnaires comme Boubacar Sow à Mamou, ou encore des sociologues tels que Kaba Sidibé à Kankan et Cécé Théa à N’Zérékoré.
Cette diversité des compétences apparaît comme un gage d’équilibre et d’efficacité dans la conduite des opérations électorales. Elle témoigne également de la volonté de donner une coloration technique et non partisane à la gestion du processus.
Liste des directeurs régionaux et préfectoraux des élections
I. Région administrative de Boké
- Directeur régional : Ousmane Tanou Diallo, gestionnaire des ressources humaines
- Boké : Mme Farama Mara, juriste
- Boffa : Ernest Dramou, administrateur civil
- Fria : Mohamed Lamine Camara, administrateur civil
- Gaoual : Mamadou Cellou Bah, administrateur civil
- Koundara : Thierno Souleymane Diallo, ingénieur agronome
II. Région administrative de Kindia
- Directeur régional : Amadou Baba Keïta, administrateur civil
- Kindia : Alsény Savané, économiste
- Coyah : Amiata Kaba, juriste
- Forécariah : Mamadou Aliou Barry, juriste
- Dubréka : Ibrahima Faro, gestionnaire informatique
- Télimélé : Mamadou Barry, gestionnaire
III. Région administrative de Mamou
- Directeur régional : Youssouf Condé, sociologue
- Mamou : Boubacar Sow, gestionnaire
- Dalaba : Mme Habibatou Barry, comptable
- Pita : Mme Fatoumata Binta Daf, comptable
IV. Région administrative de Labé
- Directeur régional : Aboubacar Touré, informaticien
- Labé : Saïkou Yaya Barry, mathématicien
- Mali : Algassimou Lamine Diallo, administrateur civil
- Tougué : Aboubakar Touré, politologue
- Koubia : Mamadou Hawa Diallo, administrateur civil
- Lélouma : Mamadou Saïdou Diallo, aménagiste
V. Région administrative de Faranah
- Directeur régional : Mohamed 2 Touré, juriste
- Kissidougou : Mamadou Condé, économiste
- Faranah : Moussa Condé, administrateur civil
- Dabola : Mohamed Moussa Kébé, analyste politique
- Dinguiraye : Mamadou Bamba Condé, sociologue
VI. Région administrative de Kankan
- Directeur régional : Kaba Sidibé, sociologue
- Kankan : Abdoulaye Kourouma, ingénieur des eaux et forêts
- Mandiana : Kaba Keïta, contrôleur qualité
- Kérouané : Mory Konaté, politologue
- Siguiri : Lamine Bérété, chimiste
- Kouroussa : Mohamed Bayo, sociologue
VII. Région administrative de N’Zérékoré
- Directeur régional : Gono Sangaré, administrateur civil
- N’Zérékoré : Cécé Théa, sociologue
- Guéckédou : Mme Philomène Haba, gestionnaire
- Macenta : Zézé Onivogui, gestionnaire comptable
- Lola : Niankoye Dopavogui, historien
- Beyla : Bangaly Kourouma, sociologue
- Yomou : Koulouba Guilavogui, philosophe
Alors que l’échéance approche, ces nominations constituent un signal fort : le pouvoir exécutif semble déterminé à respecter le calendrier électoral et à garantir la tenue d’élections inclusives et crédibles. Les nouveaux responsables auront la lourde responsabilité d’assurer la coordination des activités électorales, la supervision des opérations de vote et la consolidation de la confiance des citoyens.
Dans un contexte marqué par des attentes fortes de la population et une vigilance accrue de la classe politique et de la société civile, la réussite de leur mission sera déterminante pour la stabilité et la légitimité des institutions à venir.
Mamadouba CAMARA
