Depuis le déclenchement, lundi 6 octobre 2025, de la grève des conducteurs de citernes — principaux distributeurs de carburant à travers le pays — Conakry vit une nouvelle crise d’approvisionnement en essence et gasoil. Ce mardi 7 octobre, la capitale guinéenne tourne au ralenti, les stations-service étant pour la plupart à sec.
Dans plusieurs quartiers, notamment à Kipé, Hamdallaye et Matoto, de longues files d’attente s’étirent devant les rares stations encore ouvertes. Les automobilistes, contraints d’attendre parfois des heures, redoutent une paralysie totale si la situation persiste.
Selon plusieurs témoignages, la grève des transporteurs serait motivée par des revendications liées aux conditions de travail et aux tarifs de transport du carburant. En attendant une issue favorable, les citoyens craignent une flambée des prix du transport urbain et une pénurie prolongée dans les jours à venir.
Les autorités, de leur côté, n’ont pour l’instant fait aucune déclaration officielle. Mais à Conakry, la tension monte, et les populations appellent à une solution rapide pour éviter une crise plus grave encore.
Mamadouba CAMARA