Nord-Kivu : 89 morts dans de nouvelles attaques attribuées aux ADF, l’indignation gagne la RDC
La province du Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo, est une nouvelle fois endeuillée. Les attaques sanglantes attribuées aux Forces démocratiques alliées (ADF), groupe armé ayant prêté allégeance à l’organisation État islamique, ont coûté la vie à au moins 89 civils.
Une tragédie qui choque la nation
Les violences, survenues ces derniers jours dans plusieurs localités, ont semé la désolation parmi les populations déjà éprouvées par des années de conflits armés. À Kinshasa comme dans la région, l’émotion et la colère sont vives. Des voix s’élèvent pour dénoncer l’incapacité des autorités et de leurs partenaires sécuritaires à protéger les civils face à cette menace persistante.
Le gouvernement promet une réponse ferme
Face à cette flambée meurtrière, le gouvernement congolais a réaffirmé sa détermination à restaurer la paix et la sécurité dans l’Est. « Nous ne céderons pas devant le terrorisme », a déclaré un responsable, appelant à l’unité nationale contre l’insécurité qui gangrène le pays.
Un lourd tribut pour les civils
Depuis plusieurs années, les ADF mènent des attaques régulières dans le Nord-Kivu et l’Ituri, visant villages et routes, souvent dans une indifférence internationale dénoncée par les organisations locales de défense des droits humains. La population civile, prise entre les groupes armés et les opérations militaires, continue de payer le plus lourd tribut.
Alors que les funérailles s’organisent dans la douleur, une question reste en suspens : la RDC pourra-t-elle un jour tourner la page de ce cycle interminable de violences ?
Mamadouba CAMARA