Gaza saigne : 80 morts en une journée, l’humanité doit répondre à l’appel de la paix
Depuis l’aube, la bande de Gaza vit une nouvelle journée d’horreur. Selon l’agence palestinienne WAFa, au moins 80 personnes ont perdu la vie sous les bombardements et tirs israéliens. Trente et une d’entre elles ont été abattues alors qu’elles attendaient simplement une aide humanitaire, dans l’espoir d’obtenir de quoi survivre. La chaîne Al-Jazira confirmait plus tôt un bilan déjà accablant de 68 morts.
Ces chiffres, froids et implacables, cachent pourtant une réalité bouleversante : derrière chaque victime, il y a un visage, une histoire, une famille. Des enfants qui ne joueront plus, des parents qui ne pourront plus protéger, des générations entières fauchées dans l’attente d’un simple repas.
Lorsque même la quête d’un peu de nourriture devient un chemin de mort, c’est toute notre conscience collective qui doit s’interroger. Gaza n’est plus seulement une zone de conflit, c’est le symbole d’un peuple enfermé dans une tragédie qui appelle à l’action, non à l’indifférence.
L’humanité ne peut pas se résumer à compter les morts, jour après jour. Elle doit se lever pour défendre la vie, protéger les innocents, et redonner un sens au mot justice. Plus que jamais, la paix n’est pas une option abstraite, mais une nécessité vitale.
Chaque voix qui s’élève contre la haine, chaque geste de solidarité, chaque appel au cessez-le-feu est une lumière dans l’obscurité. Car au milieu de ce chaos, il reste une vérité simple : aucune guerre, aucune idéologie, aucun calcul stratégique ne peut justifier la mort d’enfants affamés.
Aujourd’hui, Gaza pleure. Demain, c’est à nous tous d’empêcher que ces larmes se répètent. L’humanité ne retrouvera la paix qu’en choisissant de la construire, ensemble.
Mamadouba CAMARA