L’insécurité à Nzérékoré : un conducteur de moto-taxi égorgé

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L’insécurité bat son record dans la région forestière. Deux assassinats en moins de trois mois.

Un autre jeune, âgé de 31 ans, marié, père d’un enfant, conducteur de moto-taxi du nom d’Ibrahim BARRY, a été égorgé et sa moto emportée.

Les faits se sont déroulés dans le quartier Bangana, commune urbaine de Nzérékoré, dans la nuit du mardi 25 février 2025.

Selon les t

émoignages de l’oncle et collègue de travail du défunt, son bourreau est venu le chercher là où ils étaient en train de suivre un match de football, pour qu’il puisse le déposer. C’est en cours de route qu’il lui a tranché la gorge avant de s’emparer de sa moto.

« On regardait le match hier à 20 h. Mon oncle, lui, était assis à côté des motos. Un passager est venu et lui a dit : « Emmène-moi ici. » Il a pris son passager et est parti vers Bangana. C’est là-bas qu’il l’a égorgé. Quand l’assassin a pris la fuite avec la moto, mon oncle, encore conscient, a utilisé sa chemise pour attacher son cou et est venu jusqu’à chez mon frère. Sur place, il a trouvé la femme de mon frère. Il lui a dit : « Appelle-moi ton mari. » Ce qui fut fait. Immédiatement, mon frère est venu nous trouver à la série, là où nous étions en train de regarder le match. Il nous a annoncé qu’on avait égorgé mon oncle. Nous nous sommes tous dirigés vers la maison où nous l’avons trouvé à l’agonie. Il avait perdu beaucoup de sang. On l’a transporté à l’hôpital. Le médecin nous a dit qu’il était encore en vie. Ils lui ont fait une transfusion sanguine avec le sang d’un d’entre nous. Mais malheureusement, il n’a pas survécu. » Regrette Ibrahima Bah.

Poursuivant, il précise : « À ma connaissance, il n’avait aucun différend avec quelqu’un. C’était un homme très calme et timide. Nous demandons aux autorités de veiller davantage à notre sécurité. S’il y avait des agents de sécurité partout, ce qui s’est passé n’aurait pas eu lieu. Cela ne fait même pas deux mois qu’un autre d’entre nous a été assassiné sur la route de Gonho. »

Au moment où nous quittions les lieux, le corps d’Ibrahim BARRY, originaire de Marela, se trouvait encore à la morgue.

Thierno Amadou DIALLO

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