En 2024, le journalisme a payé un lourd tribut à travers le monde, avec cinquante-quatre (54) journalistes tués dans l’exercice de leur métier ou en raison de celui-ci. Ce chiffre alarmant, dévoilé par Reporters sans frontières (RSF) dans son bilan annuel publié le jeudi 12 décembre, met en lumière les dangers croissants auxquels sont confrontés les professionnels de l’information.
Un fait marquant de ce rapport est la responsabilité attribuée aux forces armées israéliennes dans la mort de dix-huit (18) journalistes cette année. Parmi eux, seize (16) ont perdu la vie à Gaza, théâtre de violents affrontements, et deux (2) autres au Liban. Ces chiffres représentent un tiers des pertes totales, soulignant une situation préoccupante dans ces régions ravagées par les conflits.
RSF dénonce fermement ces attaques et rappelle que les journalistes, en tant que témoins essentiels des réalités sur le terrain, doivent bénéficier d’une protection internationale renforcée. L’organisation appelle à une enquête approfondie sur ces événements et à des mesures pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.
Dans un contexte où les journalistes jouent un rôle crucial en informant le public, ces pertes soulèvent des questions fondamentales sur la sécurité de ceux qui risquent leur vie pour rendre compte des vérités souvent occultées. Alors que la communauté internationale reste silencieuse face à ces drames, les appels à une justice pour les victimes résonnent plus fort que jamais.
Mamadouba CAMARA
